avaient pour but
d’orienter les débats vers des solutions durables et concrètes. Le président de
la transition gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, a réaffirmé la
détermination et la volonté du Gabon à assumer ses engagements
internationaux par la protection des écosystèmes, la gestion durable des
ressources naturelles et la mise en œuvre de la déclaration des dirigeants de
Glasgow sur les forêts et l’usage des sols.
Le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, a, quant à lui, rappelé
la nécessité de se doter d’une stratégie commune, de parler le même langage
pour aboutir à des meilleurs résultats. Le président brésilien, Luiz Inácio Lula
da Silva, intervenant à distance, a signifié que son pays, conscient des effets du
changement climatique, a réduit de 50% les abattages des arbres. Pour lui, les
trois bassins doivent se rendre à la COP 28 en novembre prochain avec un
objectif durable des forêts pour une transition de l’économie de rente à la bio-
économie.
lire aussi : Madagascar : 47% des espèces menacées par la culture de la vanille en forêt
Le président de l’Union africaine (UA), Azali Assoumani, a insisté en
conclusion, sur l’urgence d’agir pour la planète. “Pour l’UA, ce sommet de
2023 porte l’espoir de voir s’enclencher enfin un processus de coopération
renforcée entre les trois bassins de manière à répondre efficacement aux défis
de la préservation de la biodiversité, la protection des zones humides et la
lutte contre la désertification. », a t’il signifié.
la rédaction vous propose : Plus de 19% de forêt perdue à Mau au Kenya
L’Onu, se dit prête à soutenir les efforts et les engagements pris lors du
Sommet et donc considérer les forêts comme les actifs qui peuvent contribuer
à débloquer les ressources financières nécessaires pour financer les mesures
de renforcement de la résilience.