Ces robots se sont révélés très efficaces, capturant à la fois des microplastiques
et des nanoparticules de polystyrène avec une efficacité d’élimination de 92%
pour les nanoplastiques et de 70% pour les microplastiques. Conçues en
petites tailles biorobotiques, ils peuvent exploiter des forces électrostatiques
pour s’accrocher à des déchets plastiques, même à l’échelle nanométrique,
lorsqu’ils nagent sous direction magnétique.
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Avec une fabrication à partir de matériaux biologiques naturels et
biodégradables, ces robots évitent l’utilisation des composants toxiques. En
effet, après cinq cycles d’utilisation et de lavage, les robots ont continué à
présenter un taux de capture de 80% pour les nanoplastiques et de 54 % pour
les microplastiques.
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Cette approche « verte » de la microrobotique environnementale ouvre la voie à
une solution durable pour réduire la pollution dans nos océans. Toutefois, les
premières expériences s’étant concentrées sur la capture de plastiques chargés
positivement, les chercheurs souhaiteraient développer en complément, un
autre système capable de capturer les micro/nanoplastiques chargés
négativement.