Il y’a une semaine, BP l’opérateur majoritaire qui détient 56 % des actions, avait déclaré que le projet était achevé à 90 % et qu’il devrait commencer à produire au premier trimestre, un peu plus tard que prévu à l’origine. Des affirmations qui sont totalement remises en cause par Kosmos, qui détient 26,8 % des actions. Kosmos a précisé que la date de démarrage de la production dépend de l’arrivée, du raccordement et de la mise en service du FPSO, ainsi que de l’installation flottante de gaz naturel liquéfié (FLNG).
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Selon Reuters, la livraison du premier gaz au cours des 3 premiers mois de 2024, dépend de l’exécution de ce chantier, qui pourrait aller jusqu’au deuxième trimestre 2024. Face à cette situation embarrassante, le gouvernement sénégalais est sorti de sa réserve par le biais d’un communiqué qui stipule qu’au démarrage du projet, l’Etat détenait 34% des actions ce qui faisait de lui l’actionnaire majoritaire.
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Depuis plusieurs années, ce projet d’exploitation a déjà connu plusieurs cas de reports. Ce qui inquiète c’est que à chaque fois ce sont les multinationales qui se prononcent sur la question et jamais l’Etat. La dernière en date, c’est le report du « First Oil » et du « First Gas ».
Le gouvernement sénégalais devrait reprendre la main sur la gestion des ressources pour éviter une telle cacophonie et prendre sur lui d’établir la communication avant les multinationales en cas de problème.