L’ors d’un atelier de validation d’une l’étude intitulée : Analyse de faisabilité des différentes options de financement de la restauration des mangroves au Sénégal sur la base de la finance carbone », l’on a appris que le nombre d’aires marines protégées (AMP), qui était à 7 aires en 2012 est passée à 17 AMP en 2023 avec une superficie passant à 682 435 ha.
Cette étude a été réalisée dans le cadre du projet aires marines protégées, pilotée par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, en collaboration avec l’Agence française de développement (AFD) à Dakar.
Sur les 17 aires marines protégées dont dispose désormais le Sénégal, « 14 AMP (82%) sont situées dans des zones de mangrove, avec des superficies à restaurer ». En prélude à la tenue du sixième congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC 6), le Sénégal reçoit pour la première fois sur le continent africain, ce congrès prévu en 2027. Dans cette perspective, cet atelier offrira l’opportunité de capitaliser cette étude carbone afin de l’inscrire dans les potentiels mécanismes d’autofinancement pour la conservation de la
biodiversité marine et côtière.
Ainsi, le colonel Mamadou Sidibé a invité les pouvoirs publics et autres décideurs à davantage accorder une attention particulière à la valorisation de la biodiversité et de ses services écosystémiques ainsi qu’à son intégration dans tous les aspects de la planification.
Si la direction des aires marines communautaires protégées (DAMCP) a été créée en 2014, le maitre mot aujourd’hui, reste la conservation de la biodiversité au profit de la communauté et la promotion du développement socio-économique durable des communautés riveraines des aires protégées au Sénégal et au-delà.