La Namibie vient de signer une lois selon laquelle, le gaspillage d’eau sera sanctionné par une amende de 2 000 dollars namibiens. Une suite logique du gouvernement qui lutte contre la sécheresse.
Cette mesure porte notamment sur la réduction de la fréquence d’arrosage des jardins publics qui passe à deux fois par semaine et la couverture des piscines jusqu’à nouvel ordre. les fontaines et les attractions d’eau sont désormais interdites dans la ville de Windhoek, et en laverie, l’entretien des voitures se fera désormais avec des seaux et plus avec des tuyaux a pression ou manuels connectés au robinet et ces mêmes stations de lavage commerciales réutiliseront désormais leurs eaux usées traitées.
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Cette alternative, aujourd’hui incontournable, est concrétisée dans le pays d’Afrique australe depuis plus de 50 ans. L’objectif est non seulement de fournir des quantités supplémentaires d’eau de bonne qualité en accélérant le cycle d’épuration naturelle de l’eau, mais aussi d’assurer l’équilibre de ce cycle et la protection du milieu environnant. La politique de tolérance zéro pour le gaspillage de l’eau à Windhoek a été réintroduite en 2019, suite à la baisse du niveau d’eau de trois barrages en Namibie, à savoir les barrages de Von Bach, Swakoppoort et Omatako. L’ambition de Windhoek est d’économiser 10% de ses ressources en eau, qui seront renvoyées dans les ménages, réduisant ainsi les pénuries auxquelles la capitale fait face.
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Cette décision administrative arrive environ sept mois après le durcissement des normes en matière d’utilisation de l’eau dans cette ville de plus de 490 000 habitants. Les mesures de conservation de l’eau se poursuivent dans les villes africaines. La dernière en liste est celle de Casablanca en janvier 2024. « L’application de cette mesure sera surveillée par les inspecteurs et les responsables de l’eau, avec le soutien de la police municipale », affirme Lydia Amutenya, porte-parole de la ville de Windhoek.