En dehors des villes, les océans subissent désormais les revers du réchauffement climatique. C’est le cas du bassin méditerranéen qui est considéré à ce jour comme le 2e coin le plus chaud du globe après l’Arctique. Généralement, sa température se situe autour de 25°C. Néanmoins, elle n’a cessé de subir des variations d’environ 2 à 4°C ces 3 dernières années, et cela risque de continuer si rien n’est fait.
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Le risque d’extinction de la biodiversité est plus que jamais présent
La chaleur intense qui sévit ces derniers temps en Afrique risquerait de mettre la biodiversité de la mer méditerranée en danger : acidification de l’eau, modification de la vitesse et du sens des courants d’eau.
Pour illustrer cela, prenons le cas des planctons que l’on retrouve essentiellement en méditerranée nord-occidentale. Il s’agit de micro-organismes qui se déplacent au rythme des courants et dont la carapace est recouverte de calcaire. Avec le réchauffement climatique, leur carapace risque de se fragiliser, notamment à cause de l’acidité de l’eau. Par ailleurs, la modification de la vitesse des courants d’eau pourrait bien les enfoncer dans les abysses et les entraîner vers une mort certaine.
Et pourtant, ces organismes qui habitent les fonds marins absorbent une bonne partie du CO2 qui est rejeté dans l’air et produisent la moitié de l’air que nous respirons.
La menace plane sur 500 millions de personnes
D’ordinaire, les habitants de cette zone du globe profitent de la chaleur pour se baigner ou se balader près de la plage. Cependant, ils courent le risque de se faire attaquer par des espèces marines potentiellement dangereuses.
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En effet, la modification de la composition de l’eau à cause du réchauffement climatique entraine certaines espèces sous-marines vers les rivages. C’est le cas de la méduse-boîte qui arrive en 2eme position des espèces les plus dangereuses, selon les scientifiques. Recouverte de multiples tentacules pouvant atteindre les 3 m de long, elle attaque l’Homme, propageant ainsi un venin mortel dans l’épiderme et le système nerveux. Notons qu’une seule méduse-boîte contient assez de poison pour tuer 60 personnes.
Les dangers d’une méditerranée surchauffée concernent aussi bien les populations que l’écosystème aquatique.