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Dégradation de la couche d’Ozone

by AfriVe

La couche d’ozone est un gaz situé entre 20 et 40 km au centre de la stratosphère. Elle a pour rôle de filtrer les rayons solaires ultraviolets nocifs à la vie sur Terre. Découverte il y a 600 millions d’années, un trou s’y est formé depuis 1956, juste au-dessus de l’Arctique. S’il atteint souvent des proportions démesurées, il parvient quand même à se résorber chaque automne. Sa formation provient du rejet des substances chimiques toxiques, principalement les fluides frigorigènes (CFC et HCFC), issus de l’industrie du froid et de la climatisation.

En quoi le marché du froid en Afrique aggrave t-il l’état de la couche d’ozone ?

Lorsqu’on parle de froid, on pense tout de suite aux climatiseurs, ventilateurs, réfrigérateurs, etc. Étant reconnu comme le continent le plus chaud du globe, l’Afrique est assurément le premier consommateur des produits de cette industrie. Et cela ne risque pas de diminuer avec le réchauffement climatique observé depuis quelques années. Selon l’AIE (Agence Internationale de l’Energie), la demande mondiale risque d’atteindre les 5,6 milliards d’appareils d’ici 2050. Pourtant, ces appareils rejettent des gaz toxiques dans l’air, ce qui augmentera l’émission des gaz à effet de serre et de ce fait, le trou dans la couche d’ozone.

Comment protéger la couche d’ozone ?

Chaque 16 septembre, le monde célèbre la Journée Internationale de Protection de la Couche d’Ozone. À côté de cela, de nombreux pactes ont été signés en sa faveur, tels que le Protocole de Montréal et la Convention de Vienne. Dans certains pays africains comme le Gabon, les substances issues du froid, notamment les CFC, ont été déclarées interdites. Dans d’autres comme le Burkina Faso ou le Cameroun, les autorités publiques ont plutôt misés sur le renforcement de la formation des acteurs du froid et de la douane quant aux dangers des produits réfrigérants. Sinon, il faudrait également penser à instaurer le covoiturage et réduire l’utilisation des aérosols.

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