Cette étude est très importante car les résultats qu’elle a livrés ont bousculé les pronostics sur la fonte des glaces en Arctique. Selon les scientifiques, cette étude aura un impact fort sur le climat. Concrètement, elle étudie l’avenir de la banquise en Arctique, que l’on appelle aussi « glace de mer », et comment elle va réagir au changement climatique. D’ailleurs, ces recherches montrent que l’on a déjà perdu plus de 40% de celle-ci en l’espace de 40 ans, à cause des activités humaines.
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Mais, le point essentiel à retenir est qu’aujourd’hui, et quoi que l’on fasse, l’Arctique va désormais connaitre des étés sans banquise dès les années 2030. Alors que cela fait des décennies que les scientifiques le crient, voire le hurlent ! Nous assistons à l’effondrement de l’un des piliers de notre climat.
Tout ce qui se passe en Arctique a une influence sur le reste de la planète. La disparition de la banquise pendant l’été risque d’accélérer la fonte du Groenland et l’élévation du niveau des mers. Sa disparition pourrait faire monter les océans de plus de sept mètres. De même, cela pourrait emballer la fonte du pergélisol, qui, en se réchauffant libèrera du CO2 et du méthane, deux gaz à effet de serre, qui participent aussi au réchauffement de la planète.
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L’extermination de cette banquise d’été se traduira en France par l’arrivée d’événements météorologiques extrêmes, tels que des vagues de chaleur ou de froid, des périodes très sèches ou à l’inverse très froides. De ce fait, l’agriculture et plus largement notre économie mondiale dépendent de ce qu’il se passe en Arctique.