Selon l’institution de Bretton Woods, le FSR est une facilité qui « offre un financement abordable et à long terme, permettant à des pays engagés dans des réformes de réduire les risques pour la stabilité future de leur balance des paiements, notamment ceux liés au changement climatique et aux pandémies ».
« Le Cameroun est un État fragile et touché par un conflit, confronté à des risques importants liés au changement climatique, notamment une menace imminente pour les moyens de subsistance et des pertes de production potentiellement importantes, qui pourraient aggraver l’insécurité alimentaire et les conflits et exacerber la pauvreté, les inégalités et les déplacements des populations. La diversité régionale du pays l’expose à une variété d’événements liés au climat, notamment les sécheresses, les inondations et l’érosion côtière. S’il n’est pas traité de manière appropriée, le changement climatique pourrait retarder l’accumulation du capital humain et mettre en péril le développement et la croissance inclusive », a déclaré Kenji Okamura, le directeur général adjoint et président par intérim du FMI.
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Les décaissements liés à la nouvelle facilité accordée au Cameroun, souligne le FMI, débuteront au terme de la première revue du FSR, qui s’étend sur une période de 18 mois. Cette durée coïncide avec « les 18 mois restants pour l’implémentation des accords au titre des facilité élargie de crédit (FEC) et de financement élargie (FEP), approuvés en juillet 2021 et prolongés en décembre 2023, pour soutenir le programme de réforme économique et financière du pays », fait observer l’institution de Bretton Woods.
Climat : Le Cameroun obtient un financement de 111 Milliards de FCFA du FMI
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