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Petrosen lance une étude sur l’impact économique d’une usine d’engrais à Ndayane

by Habib Tizi

Petrosen Trading et Service poursuit ses efforts pour établir les conditions préalables à la construction d’une usine de production d’engrais à Ndayane. Après avoir réalisé une étude de faisabilité en juin 2023, l’entreprise publique sénégalaise cherche désormais à évaluer l’impact économique du projet.

Pour mener cette étude, Petrosen Trading et Service a choisi le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal Émergent (BOS/PSE). Ce projet sera alimenté par le gaz naturel récemment découvert au large des côtes du Sénégal.

La signature d’un protocole d’accord et d’une convention entre Manar Sall, directeur général de Petrosen Trading et Service, et Me El Ousseyni Kane, directeur général du BOS/PSE, marque le début de la réalisation de l’étude.

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Le projet, appelé Senegal fertilizer company (SEFCO), vise à développer, construire et exploiter une usine d’urée d’une capacité de 1,2 million de tonnes par an. Son objectif est de répondre aux besoins du Sénégal (80 000 tonnes/an), de la sous-région francophone de l’Afrique de l’Ouest (environ 420 000 tonnes) et d’exporter de l’urée vers les États-Unis, le Brésil, etc.

En réalisant ces études, Petrosen Trading et Service souhaite rendre le projet plus attractif et crédible auprès des prêteurs potentiels tels que la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID), la Société financière internationale (IFC), les banques commerciales et les banques de crédit à l’exportation. Le coût du projet SEFCO s’élève à 1,5 milliard de dollars américains.

Selon le communiqué de presse, Petrosen T&S prévoit de mener plusieurs études en 2024 dans le cadre du projet d’urée. Celles-ci incluent une étude approfondie des impacts économiques, la capture et la valorisation du CO2 produit par l’usine, ainsi qu’une analyse détaillée du marché de l’urée en Afrique de l’Ouest, aux États-Unis et au Brésil.

L’étude des impacts économiques permettra de quantifier l’impact du projet en termes de valeur ajoutée et d’emplois potentiels tout au long des phases clés de sa mise en œuvre, à savoir la construction (EPC) et l’exploitation (O&M).

« Ce projet revêt une importance considérable pour le Sénégal, car il contribuera non seulement à sécuriser notre production agricole, mais également à renforcer notre sécurité alimentaire », a déclaré Me El Ousseyni Kane, directeur général du BOS/PSE.

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Les retombées attendues de la réalisation de ce projet d’urée comprennent la contribution à l’objectif national d’autosuffisance alimentaire, la réduction du déficit commercial national et une amélioration significative de la disponibilité d’urée ainsi que d’engrais composés NPK grâce à la production d’engrais mélangés.

À terme, le projet devrait créer jusqu’à 4 000 emplois pendant la phase de construction et jusqu’à 400 emplois pendant la phase d’exploitation. Il devrait également avoir un impact positif sur la productivité agricole et entraîner le développement de plusieurs secteurs primaires et secondaires.

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