Dans un entretien à l’APS, le Secrétaire général de l’OAA, Jean Baptiste Ntukamazina expliquait que les causes de la faiblesse de l’assurance agricole en Afrique sont dû au manque de culture d’assurance et à la mauvaise gestion de ressources financières. La part de l’agriculture dans le produit intérieur brut (PIB) des pays africains se situe en moyenne entre 30 et 50%, d’où la nécessité de sensibiliser les agriculteurs à souscrire à une assurance agricole afin de couvrir les risques climatiques comme solution préventive. Jusqu’ici le taux de souscription des agriculteurs à l’assurance agricole reste très faible avec un taux de seulement 2%.
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La conférence va permettre aux acteurs des assurances agricoles de débattre sur la « contribution de l’industrie d’assurance pour le règlement de cette question d’insécurité alimentaire » et sur le développement du secteur agricole en Afrique. Par ailleurs, la contribution des gouvernements est primordiale dans cette bataille contre les risques climatiques. Les compagnies d’assurances africaines sont appelées à s’impliquer davantage et ont aussi besoin des données météorologiques fiables capables d’orienter de manière fiable la prévision des risques liés à la pluviométrie ou à la sécheresse.
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Face aux risques climatiques, l’Assemblée générale de l’OAA qui se tiendra jusqu’au 31 mai prochain, a pour but de convertir les agriculteurs à la pratique et à la souscription aux assurances agricoles en Afrique. Les Etats africains pour la lutte de l’insécurité alimentaire sont invités à considérer le secteur agricole comme la véritable base du développement économique, bien plus que l’exploitation des matières premières et des hydrocarbures.